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Les relations humaines ou l'art du métissage
Au fil de son parcours universitaire, professionnel et personnel, Emmanuelle Lévy a forgé une pratique de l’accompagnement des personnes, des equipes et des organisations qui puise dans divers univers qu'elle a à cœur d’articuler dans ses propositions.
Emmanuelle Lévy s'appuie sur des convictions et des méthodes. Quelques principes clés :
- Des grilles de lecture pluridisciplinaires : les sciences sociales, et plus particulièrement la sociologie, la psychosociologie et la gestion sont mes disciplines de référence. Elles me donnent des clés de lecture et de compréhension des mondes du travail et de ce qui s’y joue (coopération, conflit, logiques d’acteurs et d’actions, pouvoir, réseaux, cultures, identités…). Plus récemment, l’analyse systémique a enrichi ma vision.
- Penser ensemble le développement économique et le développement humain/social : mon activité de conseil s’est pour l’essentiel déroulée dans la sphère publique et associative. Ceci m’a donné le goût d’œuvrer en faveur d’une meilleure articulation entre les enjeux de performance économique, les équilibres sociaux et individuels, ainsi que les finalités plus sociétales.
- Une posture d’appui qui vise l'implication des acteurs : conseil - coaching - accompagnement - formation - développement professionnel et pesronnel ; tous et aucun de ces mots ne caractérisent pleinement ma posture. Mon action est avant tout guidée par l’idée de ne pas « faire à la place de », mais par le fait de me placer en soutien d’une personne, d’une équipe, d’une organisation dans sa réflexion et dans l’élaboration de ses voies d’amélioration. Mon expertise peut servir à mieux comprendre ce qui se passe, non pas à imposer un point de vue extérieur. En ce sens, la figure d’intervention qui me correspond le mieux est celle du maïeuticien.
- Une méthode, autant que des contenus : l’ingénierie pédagogique, comme le processus d’intervention, sont des éléments déterminants de l'apprentissage et des résultats obtenus. Ma conviction est que le chemin emprunté doit être le miroir des ajustements visés pour qu’ils soient durables.
- Le corps en mouvement, comme expérience transformatrice : ma pratique du tango argentin et ma rencontre plus récente avec la pyschopédagogie perceptive m’ont appris que l’expérience corporelle est une porte d’entrée directe et immédiate sur le monde intérieur et extérieur. Elle facilite à la fois des prises de conscience, et ouvre des voies de transformation profondes. Le corps en mouvement, c’est aussi l’introduction d’une dimension ludique : se détendre, rire ensemble, essayer... La danse permet le lien, le lâcher-prise et la confiance en soi.